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Business beauté et Covid-19 : 3 grandes leçons d’entrepreneuriat tirées de l’année 2020

Business beauté et Covid-19 : 3 grandes leçons d'entrepreneuriat tirées de l’année 2020

L’année 2020 n’est désormais plus qu’un souvenir. Une année qui fut particulière car marquée par la pandémie du Covid-19 dont les ravages sur les plans économiques, sanitaires et sociaux sont sans précédent. Entre fermetures de salons et instituts de beauté, baisse de chiffre d’affaires et annulations d’événements autour de la beauté et du bien-être, ce virus a donné du fil à retordre aux entreprises du domaine de la beauté et des cosmétiques en Afrique francophone. A l’orée de cette nouvelle année, nous pensons que c’est plus que jamais le moment de faire le point des leçons tirées de 2020 et de la crise sanitaire qui l’a secouée. Ces quelques leçons permettront à tous les entrepreneurs et propriétaires de business beauté en Afrique, de savoir comment se préparer à l’avenir pour affronter des crises qu’elles soient d’ordre économique, social ou environnemental.

 

Leçon n°1 : Une trésorerie de secours est indispensable à la survie de votre business beauté

La covid-19 a eu de gros impacts sur la santé financière de nombreuses entreprises et ce quel que soit le domaine dans lequel elles évoluent. Cela s’est d’ailleurs traduit par la mise au chômage partiel et les licenciements au niveau des sociétés. Les rentrées d’argent étant de plus en plus faibles, la majeure partie des entreprises étaient obligées de réduire leurs charges notamment celles liées au personnel.

 

Business beauté et Covid-19 : 3 grandes leçons d'entrepreneuriat tirées de l’année 2020
Business beauté et Covid-19

 

Faire face aux postes de dépenses liés à l’électricité, à l’internet ou encore au remboursement des fournisseurs n’a pas non plus été évident pour de nombreuses organisations. Répondre à leurs charges mensuelles alors que le chiffre d’affaires a largement baissé, voire été divisé par trois, a été un des gros défis que les business beauté ont dû relever dans le cadre de cette pandémie. Cette situation était d’autant plus difficile lorsque l’on sait que peu d’entreprises ont le réflexe de mettre en place une trésorerie de secours afin de faire face à aux imprévus. Une des leçons à tirer de la crise sanitaire liée au coronavirus est donc que pour qu’un business tienne, il doit être doté d’une trésorerie de secours. Cette dernière lui permettra de surmonter plus aisément les situations de crise.

Quelle que soit la nature ou la taille de votre business beauté, prenez donc la résolution en 2021 et pour toutes les années à venir, de mettre de l’argent de côté afin de pouvoir réagir en cas de coup dur.

 

Leçon n°2 : Le télétravail est possible

Il s’agit incontestablement d’une des principales leçons que l’année 2020 nous a apprise. S’il existait bien avant l’avènement du coronavirus, le télétravail a été une des solutions préconisées par les gouvernements pour lutter contre la propagation rapide du virus. Si bon nombre de chefs d’entreprises n’étaient pas pour ce mode de travail, ils ont pour la plupart été contraints de l’accepter pour le bien de leurs employés mais aussi pour répondre à un impératif gouvernemental.

 

Business beauté et Covid-19 : 3 grandes leçons d'entrepreneuriat tirées de l’année 2020
Business beauté et Covid-19 : 3 grandes leçons d’entrepreneuriat tirées de l’année 2020

 

Bien évidemment, tous les métiers du domaine de la beauté et de la cosmétique en Afrique ne peuvent pas prétendre à l’exercice du télétravail. Les salons de coiffure ou instituts de beauté par exemple sont incompatibles avec ce mode de travail. Toutefois, de nombreux professionnels autour de ce secteur peuvent exercer à domicile. C’est le cas par exemple des rédacteurs de blog beauté ou de sites e-commerces, des graphistes, des informaticiens, community managers, etc., qui travaillent dans des beauty business. 

Pour tous les autres postes qui nécessitent un contact physique (coiffeur, barbier, maquilleur, etc.), il est toujours possible de minimiser les risques en respectant certains gestes barrières : port du masque, désinfection avant et après les séances, etc. 

Leçon n°3 : Les business beauté africains doivent se doter d’une charte de RSE

Quelle que soit la taille d’une société et le secteur dans lequel elle évolue, elle se doit d’inclure une charte de Responsabilité Sociétale des Entreprises au cœur même de sa stratégie de développement. En Afrique, peu d’entreprises accordent de l’importance à leur responsabilité sociétale. Si les grosses boîtes font l’effort de s’y intéresser, les start-up préfèrent ne pas s’attarder sur cet aspect. Les business beauté en Afrique ne semblent pas non plus être convaincus par la nécessité d’une charte RSE. La preuve, elles ont pour la plupart été assez timides dans le cadre de la crise sanitaire associée au coronavirus. Nous avons vu peu d’entreprises du domaine de la beauté et cosmétique en Afrique distribuer des masques ou gels hydro alcooliques portant le logo de leur marque.

Il est important pour les entreprises de cosmétique africaines de penser RSE

Distribuer gratuitement ces cadeaux publicitaires en ces périodes de crise sanitaire aurait permis aux business beauté africains de transmettre une meilleure image de marque auprès de leurs clients ou partenaires. En plus d’être un moyen pour eux de faire de la publicité, ces business auraient pu via ce geste, témoigner de leur volonté de contribuer au bien-être de leur communauté. Les clients étant de plus en plus sensibles aux entreprises qui font dans le social, cela aurait été bien évidemment un moyen d’avoir une nouvelle clientèle et de constater des améliorations au niveau de leurs ventes.

La leçon à retenir ici est qu’il est important pour les entreprises de cosmétique africaines de penser RSE. En effet, elles doivent être prêtes à apporter de l’aide à leur communauté en cas de crises à travers des produits utiles mais qui serviront en même temps à faire la promotion de leur marque.

 

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